Cathares, le destin inachevé

Votre attention, vos oreilles ouvertes, c’est à chaque fois un émerveillement, une délicieuse surprise. Car enfin, même si vous n’êtes pas tous spécialistes ès hérésies médiévales, vous savez tous plus ou moins que cette affaire-là – le catharisme donc – ne sera pas un chemin fleuri et qu’on ne flairera pas toujours la douceur des lavandes. Vous devez donc être de beaux aventuriers pour vous embarquer dans ce voyage dans le temps. Mais je viens à pas lents, c’est mon côté méridional ; j’aime flâner au bord des siècles, ça évite de trop sérieux décalages horaires. Tenez, vous allez même faire l’essentiel du travail ! Car pour comprendre mon propos et éviter de se perdre dans les dates et les
noms, il va falloir faire un formidable travail d’imagination. En effet, l’histoire que je vais vous conter pèse ses mille ans d’âge, pas moins. Vous n’y étiez pas, moi non plus, alors allons-y ensemble. Fixons une date, ça nous donnera une base solide. Que diriez-vous de l’an de grâce 1032 ? C’est une proposition comme une autre, n’y cherchez pas une raison historique. Disons qu’il nous faut aller aux alentours de l’an mille et que 1032 fera l’affaire…
Olivier de Robert