Sorcières, ogresses et mauvaises fées

De Baba Yaga aux mauvaises fées tout droit venues de Bretagne, voilà des contes où, pour les frissons, on n’y va pas avec le dos de la cuillère de sorcière. Aux quatre coins du globe, c’est la même histoire : ogresses et sorcières dévorent et fascinent les petits et effraient les plus grands. On raconte d’ailleurs que c’est grâce à elles qu’on peut surmonter nos peurs et nos appréhensions. Cela méritait bien qu’on leur consacre un disque.

Nefissa Benouniche, La guèpe : Ce conte nous vient d’Afrique de l’Ouest. Depuis que la conteuse genevoise Jacqueline Court me l’a transmis, il a une place à part dans mon répertoire. De plus, il me semble avoir souvent croisé le personnage de l’ogresse. Musique : Isabelle Pignol, extrait de Prière d’amour, album « Un jour à midi ».

Nadine Walsh, Septembre : Ce conte est adapté du Miroir aux fées. Au-delà de l’amour et de son intensité, cette histoire me touche parce qu’elle est aussi un pont entre la France et mon pays, le Québec. Musique : Norbert Pignol et Stéphane Milleret, extrait de Aubade leçon numéro 32, album « Sales gosses »

Claudie Obin, Baba Yaga : Adapté d’un conte traditionnel russe. Baba Yaga, une sorcière ? Non, sauf si faire appliquer la loi, ou posséder le temps est une preuve de sorcellerie. C’est parce que Baba Yaga est plutôt un mythe que j’ai voulu la conter ! Musiques : Pierre Marinet, extrait de Louis d’or, album « Bulgaroïde tribu » Norbert Pignol, extrait de Chromatisme Crânien part 2, album « Bulgaroïde tribu » Isabelle Pignol, extrait de Fest, album « Un jour à midi »

Lila Khaled, Malroula : Ce conte traditionnel algérien, je le tiens par bribes de mon père et de ma tante. Mais je le raconte peu. Peut-être parce que toutes ces filles dévorées par cette mère ogresse faisaient peur à la petite dernière de la famille que je suis ! Quant à la chanson de cette histoire, elle est reprise dans les jeux des petites filles en Algérie qui jouent à l’ogresse comme on joue au loup. Les musiques illustrant les contes sont issues du catalogue Mustradem. Avec l’aimable autorisation du label Mustradem. www.mustradem.com

Si l’ogresse de la facétieuse Nefissa Bénouniche mange ses enfants au fur et à mesure qu’ils naissent, celle de Lila Khaled convoite sept jeunes filles pour son dîner. Quant à la classique Baba Yaga de Claudie Obin, elle n’est pas moins effrayante que les sœurs de la fée des eaux de la malicieuse Nadine Walsh. Venus respectivement d’Afrique de l’Ouest, d’Algérie, de Russie et du Québec, ces contes traditionnels sont brillamment défendus par quatre conteuses aux caractères résolument différents. Sur la pochette quelques notes sur l’origine des contes.
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Voici quatre contes souvent drôles qui n’épargnent pas à l’auditeur des détails cruels. Ces récits, issus d’horizons divers, sont racontés par quatre conteuses au tempérament différent : Néfissa Bénouniche, excessive, facétieuse, expressive ; Nadine Walsh, tout en humour et en malice ; Claudie Obin, précise et sobre ; Lila Khaled, qui agrémente son histoire d’un chant berbère. Un enregistrement remarquable par la qualité de son répertoire et de son interprétation.
Bibliothèque L’heure joyeuse

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de Nefissa Benouniche, Lila Khaled, Claudie Obin, Nadine Walsh musique Pierre Marinet, Isabelle Pignol, Stéphane Milleret, Norbert Pignol illustration Martin Jarrie I collection La puce à l’oreille I format Livre audio 1CD, 140 x 190 mm I durée 55 mn I langue Français
Support CD + Téléchargement 17 € I Téléchargement 7,99 €

Référence : ODL922 – EAN & ISBN 9782376110347