Arcanes

C’est par une formulette d’entrée, enfilade d’images absurdes, de péripéties insensées que débute l’histoire. Véritable formule magique qui nous ouvre la porte d’un autre monde. Nous basculons alors du côté des contes merveilleux et ici tout est possible. Nadine Walsh met tout son talent au service de ces histoires. Que ce soit par son incroyable sens du rythme et sa maîtrise des dialogues, elle nous dessine des images claires, précises, fortes.
Nadine Walsh met tout son talent au service de ces histoires. Que ce soit par son incroyable sens du rythme et sa maîtrise des dialogues, elle nous dessine des images claires, précises, fortes. Un corps. Une voix. Un temps suspendu.
Ces contes émergent du silence, ils viennent d’une vieille mémoire, nous amènent dans la forêt de l’inconscient, là où rien ne meurt, où tout se transforme. Là où l’on apprend à vivre, à oser, à s’affranchir, à dire le non-dit ou se taire par dignité. Quatre puissants contes merveilleux racontés dans un enchantement qui régénère. Avec pudeur, la conteuse crée une communion tacite avec les auditeurs et descend dans les profondeurs de l’âme humaine, là où les chevaux parlent.
Ces contes se sont imposés à Nadine, un par un, sans savoir qu’ils seraient réunis un jour sur scène ou gravés sur un disque. Ils sont comme les saisons, différents, liés par le silence et le mystère. Ces contes émergent du silence, ils viennent d’une vieille mémoire, nous amènent dans la forêt de l’inconscient, là où rien ne meurt, où tout se transforme. Là où l’on apprend à vivre, à oser, à s’affranchir, à dire le non-dit ou se taire par dignité.